PLAIDOYER pour les ANIMAUX de MATTHIEU RICARD
Je voulais résumer ce livre étonnant qui commence au début de " l'holocène", il y a environ 12.000 ans , période de longue stabilité climatique où apparaissent " le loup domestique, le chien, le mouton et la chèvre...Il nous mène jusqu'à notre époque dite "enthropocène" sur laquelle Mattieu Ricard nous ouvre les yeux pour nous faire connaître ce que nous préférons, par confort personnel, "ne pas voir, ne pas savoir ".
Ce livre est d'une telle richesse, qu'il ne peut être résumé , le lire ne peut que nous faire prendre conscience de l'horrible réalité des faits et peut-être en conséquence, suivant notre réponse, faire grandir l'humanité qui est en nous !
Prendre conscience de la réalité des faits ne serait-il pas un devoir humain ?
" ...Les mauvais traitements divers que subissent les animaux...sont souvent ignorés... car infligés loin des regards dans les entreprises d'élevages industriels et dans les abattoirs"
où "l'industrie alimentaire exerce une censure tacite mais hermétique".
"Il est clair, dit le philosophe des sciences Thomas Lepeltier, que l'alimentation et l'utilisation d'objets et de produits fondés sur la souffrance des animaux vont à l'encontre des valeurs que défend une société dans laquelle on ne cesse de vanter les progrès dans le domaine des droits de l'homme, de la femme, des enfants, des minorités et des opprimés.
Il est temps d'étendre la notion de "prochain" aux autres formes de vie....Car nous sommes tous des "concitoyens du monde".
Lisons le message d' Ovide dans ses Métamorphoses :
Vous avez le blé, les pommes qui pèsent
Sur les branches souples; Vous avez le raisin qui gonfle
Dans les vignes, et les herbes plaisantes, les légumes
Que la cuisson fait doux et tendres; Vous avez le lait
Et le miel de trèfle.La terre est prodigue
De provisions et ses nourritures
Sont aimables; elle dépose sur vos tables
Des choses qui ne réclament ni le sang ni la mort.
Hélas, quelle méchanceté que de faire avaler de la chair par notre propre chair,
Que d'engraisser nos corps avides en y enfournant d'autres corps,
Que de nourrir une créature vivante de la mort d'une autre.
...
(cité par Matthieu Ricard)