De notre visite en famille conduite pat mon grand-père Henri, j'ai gardé un souvenir étonné. Nous étions en 1960, j'avais dix ans et ce devait être<br />
ma première visite "d'usine". Je me souviens de la grande roue ruisselante et dans le fracas de la salle des martinets les énormes marteaux s'affaisser en cadence sur la chiffe réduite en pulpe. Plus loin dans le calme retrouvé c'était l'ample geste de l'ouvrier allant cueillir dans la forme aux fines vergeures filigranées la pulpe baignante ensemencée de feuilles de fougères et de fleurs des champs. Je revoie sa poussée lors du transfert de la feuille molle pressée sur le feutre, la cascade de l'eau ruissellant sous la presse à vis et dans le galetas surchauffé toutes ces feuilles de papier fleuries suspendues aux cordes à linge. Nous avions ramené quelques grands folios qui servirent au livre d'or de la Bêcherie.
V
véro
26/03/2010 21:51
la vie des compagnons du papier retraçée dans ce musée ancestral doit être passionnante , je suppose que l'on assiste à la fafrication manuelle du papier , article très interessant
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